L’église

Cette commune, la plus petite du canton de Montfort, est une enclave de l’évêché de Dol jusqu’au XIIème siècle, lorsque Jean de Vaunoise, archevêque de Dol, la donne à l’abbaye Saint-Jacques de Montfort pour qu’elle fonde un prieuré. Les lieux-dits La- Ville-aux-Malades ou La Fontaine aux Chevaliers semblent indi- quer la présence d’un hôpital ou d’une léproserie, ce que confirme la présence du grand porche extérieur de l’église, vraisemblablement destiné à accueillir les malades. La population de la Nouaye, de près de 200 habitants, est stable depuis la Révolution.

    

C’est probablement du 15ème au 16ème siècle qu’ont été construits l’église et le calvaire.

     Le plan de l’église est classique: une croix orientée vers l’Est ou Jérusalem. La très belle chapelle dédiée à Saint Hubert et à la Vierge, de même style que le porche et communiquant avec la nef par deux élégantes arcades
séparées par une colonne monocylindrique, voûte en pierre d’une architecture très soignée, jolie fenêtre flamboyante, écussons et décors au dehors comme au-dedans.

Le très bel autel en bois sculpté de la Chapelle date du 17ème siècle, probablement de l’époque de Louis XIII.

L’entrée : un porche rappelant les plus beaux de Basse Bretagne. Carré, il présente en façade deux arcades ogivales, deux autres arcades plus évasées sur les côtés reliées à la nef. Au-dessus de l’entrée, une belle fenêtre de style flamboyant. Tout ce porche est en granit travaillé avec soin, contreforts ouvragés surmontés de jolis pinacles : le tout, une véritable
œuvre d’art dans le style ogival fleuri, servant aux Lépreux.

LEPROSERIE :

Une léproserie se trouvait à la VILLE ES MALADE, elle fut brûlée en 1591. On pense que sous le porche de l’église était aménagée une salle d’où les lépreux pouvaient suivre la messe par une fenêtre. Le village de la FONTAINE ES CHEVALIER témoigne de la présence de templiers.

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